Privilégiez une plantation entre mi-novembre et mi-mars, quand la végétation est encore en dormance. Des plantations plus tardives peuvent s’envisager mais nécessitent un suivi plus important. Comme pour toute plantation, préparez le futur emplacement à l’avance dans le but d’ameublir le sol, l’améliorer au besoin et pouvoir planter à réception des arbres. Les besoins spécifiques de chaque espèce fruitière sont développés dans leur fiche conseil. Voici les conseils de base :
1. Creusez un trou de 50 à 60 cm de diamètre et 40-50 cm de profondeur. Retirez les gros cailloux, les racines et restes de végétation. Mélangez un engrais organique (Lombricompost + corne torréfiée) à la terre au fond du trou de plantation, puis couvrez d’une couche de terre bien émiettée de 15-20 cm afin d’éviter tout contact entre les racines et l’engrais.
2. Recoupez l’extrémité des racines, puis pralinez les racines de votre gobelet. Praliner, c’est enrober les racines du gobelet avec une boue fertilisée un peu liquide. Vous garantissez une meilleure adhérence entre les racines et la terre et cela encourage la naissance de nouvelles racines.
3. Placez un grand tuteur (minimum 1,50 m) solidement ancré dans le trou de plantation, et installez votre gobelet, tronc contre ce tuteur. Veillez à bien ajuster le collet de l’arbre au niveau du sol. Zone de transition entre les racines (qui sont dans la terre) et le tronc de l’arbre (qui est en dehors de la terre), le collet se situe au niveau du sol. On l’identifie par la différence de couleur de l’écorce, et il correspond souvent au point de greffe de l’arbre (renflement à la base du tronc).
4. Comblez le trou de plantation avec la terre extraite bien émiettée, améliorée avec un peu de terreau. Formez une cuvette pour l’arrosage.
5. Arrosez abondamment (15-20 litres d’eau) à la plantation pour tasser naturellement la terre autour des racines. Un épais paillage au pied du jeune arbre maintient naturellement l’humidité du sol et empêche la croissance des herbes indésirables.